Sabine Besançon


sabine besançon artiste gravure

Pays : France
Ville : Marseille
Née en : 1976
Supports et techniques : Gravure et Estampe : gravure taille-douce (sur zinc) et taille d’épargne (lino), tirages sur papier BFK Rives 300g 100% coton

J’envoie l’écho de ce qui résonne en moi, je garde pour moi les émotions les plus sombres pour ne donner à voir dans mes gravures que ce qui reste de douceur et de mélancolie. Mes œuvres racontent ce que je vois, ce que j’observe chez l’autre. Je parle de sérénité et d’amour, souvent, car j’en ai besoin, beaucoup.

PARCOURS & EXPOSITIONS

  • 2010-2020 : graveuse taille-doucière, au sein de l’Atelier M avec Maoual et Marie Krauze, Marseille
  • 2000-2010 : restauratrice d’art graphiques, spécialisée dans les estampes et les codex chinois, Marseille
  • Master de conservation-restauration des Biens Culturels, CAP de reliure

Rencontre avec Sabine Besançon

Comment êtes-vous devenue artiste ?
Dans mon métier de restauratrice d’œuvres d’art, j’ai vu tant de belles choses, que j’ai eu envie de passer de l’autre côté du miroir et de me lancer à mon tour dans la création.

Comment définiriez-vous votre univers ?
Plurielle dans mes thèmes, j’insiste sur la reconstruction du corps, la place de la féminité et le rapport à l’autre. Mon œil a beaucoup voyagé dans l’art classique et l’artisanat traditionnel, avec un trait emprunté à l’art asiatique, ce qui fait évoquer parfois un style art déco.

Quel artiste (mort ou vivant) aimeriez-vous rencontrer ?
Egon Schiele, Lawrence Alma-Tadema, Utamaro, Aubrey Beardsley, Frida Khalo et Cécile Reims pour leur univers à la fois morbide et sensuel.

Pouvez-vous partager avec nous une anecdote artistique ?
J’ai démarré dans les arts en créant un paravent japonais. J’ai trouvé ce travail si long que j’ai cherché un mode de reproduction. J’ai toqué à la porte d’un atelier de gravure, qui m’a ouvert les portes sur le monde de la taille-douce. Les formats y étaient tous petits, du timbre poste à la carte postale ! Trop tard, j’ai été engloutie dans le cambouis des encres, touchée par le rendu de la gravure et l’étendue de cette technique, j’ai persévéré. J’ai mis dix ans à connaître les subtilités du métier, à agrandir les formats, à passer en couleur, et ne reviens que maintenant vers le paravent.