Julien Isnard


julien isnard architecte dessins

Pays : France
Ville : Marseille
Né en : 1979
Supports et techniques : Papier/toiles/stylos/encre de chine/feutres/aquarelle – techniques mixtes

Julien aime noircir les feuilles blanches. Pages vierges comme le support d’un possible, dépositaires de sa sensibilité. Le trait, la ligne, la hachure comme des outils pour l’exprimer. Julien aime désentortiller le paysage -souvent urbain- qu’il lui plaît de contempler ; le poser sur le papier tel un instantané réajusté. Émettre un cadrage de lignes réassemblées comme pour révéler sa manière d’observer le monde. De souligner un détail. De mettre en évidence une structure, des lignes de forces ou encore une lumière et de satisfaire sa liberté. Ainsi il peut puiser dans le paysage les composantes désirées et les retranscrire à sa manière, les détailler ou juste donner une impression. Faire le choix aussi de rendre principal un élément, au départ accessoire du décor.
Tombé amoureux des stylos dès son plus jeune âge, Julien décide de ne plus les quitter et de devenir architecte.
Julien a grandi à l’étranger et a gardé le goût du voyage. Stylo en poche, il ramène ses souvenirs dans des carnets. Tout comme dessiner le fait voyager…
Ici à Marseille où il vit, Julien poursuit son évasion en dessinant cette ville ouverte sur la mer et sur le Monde ; comme un hommage à ce précieux point de fuite.

PARCOURS & EXPOSITIONS

  • 2006-2020 : vit et travaille à Marseille, qu’il dessine au quotidien !
  • 2018 : première exposition collective au sein de Galerie1809, Marseille
  • 2006 : diplômé de l’Ecole d’Architecture de Marseille
  • 1996 : passe un an aux États-Unis où il fait une année dans un lycée américain
  • 1979-1992 : grandit en Afrique (Algérie, Zambie) où ses parents sont expatriés

Rencontre avec Julien Isnard

Comment êtes-vous devenu artiste ?
Je ne pense pas être devenu artiste, j’ai toujours dessiné et aimé le faire, pour moi. C’est peut-être le fait de s’exposer, de se dévoiler à l’œil de l’autre qui fait que le terme d’ « artiste » nous est attribué… C’est un terme que je trouve vague et subjectif. Je préfère être qualifié de dessinateur, comme on désigne celui qui fait des dessins !

Comment définiriez-vous votre univers ?
C’est un univers tremblant ! Dans le sens où rien n’est droit. Je retranscris pourtant souvent l’architecture de la ville où les lignes sont souvent droites. Passer ce que je vois à la moulinette du filtre de ma main lui donne une autre dimension : tremblante… et vibrante je l’espère !

Quel artiste (mort ou vivant) aimeriez-vous rencontrer ?
Choix difficile… mais peut-être que j’opterai pour Albert Marquet, qui réussit à en dire beaucoup avec peu de choses selon moi et cette palette de couleurs purée… !