Pays : France
Ville : Marseille
Né en : 1976
Supports et techniques : Papier, toile, carton, porcelaine, mur… Huile, acrylique, aquarelle, crayon, techniques mixtes… J’essaie de travailler un maximum de supports et de techniques pour essayer de découvrir toujours de nouvelles choses, et ce n’est pas fini…
Né en 1976, Sébastien Arcouet est un artiste autodidacte. Il s’est installé dans le Sud-Ouest dont il est originaire après avoir vécu 30 ans à Marseille. Chimiste de formation, Sébastien a travaillé pendant 17 ans chez un spécialiste de peintures pour artistes où il a affiné différentes techniques de fabrication et rencontré de nombreux peintres. C’est l’amorçage de son passage vers une vie d’artiste.
Une véritable attirance pour les paysages s’est imposée à lui au fil du temps. L’artiste peint ce qu’il voit avec des tons vifs dominés par le bleu outremer. Ses toiles sont portées par des couleurs chaudes, des contrastes forts et des jeux d’ombre et de lumière. Sa palette restreinte lui permet de capter l’essentiel :
« J’aime les contrastes colorés puissants qui me font évoluer vers une forme de fauvisme réinventé ».
Croquis, gouaches et tableaux sont autant de témoignages heureux de son lieu de vie, du goût de la lumière et du mouvement.
PARCOURS & EXPOSITIONS
- 2025 : participation au Salon Vivre Côté Sud, Aix-en-Provence
- 2025 : exposition « Bleu d’ici », Centre d’Art Sébastien, Saint-Cyr-sur-Mer
- 2024 : exposition solo, Espace d’Ornano, Musée de Sisteron
- 2024 : collaboration Maison Pierre Frey, Paris
- 2024 : exposition solo, Dimex, Carnoux-en-Provence
- 2023 : exposition solo, Galerie1809, Marseille
- 2022 : exposition collective Vœux d’artistes, Marseille
- 2021 : exposition collective » « Making a Splash », Janet Rady Fine Art, Londres
- 2021 : exposition collective « Rayons de Soleil », Le Bon Marché, Paris
Rencontre avec Sébastien Arcouet
Comment êtes-vous devenu artiste ?
J’ai l’impression d’avoir toujours dessiné. Pour moi être artiste n’est pas forcément lié à la pratique technique d’un art mais avant tout à la capacité à observer, voir ce qui nous entoure, l’interpréter et le réinterpréter pour faire passer des messages d’une autre façon, à sa façon. A l’adolescence, mon regard se posait sur des détails que mes camarades ne voyaient pas ou ne voulaient pas voir. Je pouvais sembler ailleurs dans ces moments-là. Je me suis sérieusement mis à la peinture à 20 ans avec un apprentissage de la technique pour rapidement comprendre et accepter qu’il fallait aller au-delà de la technique pour faire passer des messages.
Comment définiriez-vous votre univers ?
Mon univers est occupé depuis quelques temps par un petit personnage qui s’appelle Trompette. C’est un personnage qui me ressemble et qui nous ressemble. Il se balade dans un univers figuratif fait de rondeurs et de couleurs.
Quel artiste (mort ou vivant) aimeriez-vous rencontrer ?
J’ai la chance d’avoir rencontré de magnifiques artistes connus ou pas. L’artiste que j’aimerais rencontrer est l’artiste que je ne m’attends pas à rencontrer.
Pouvez-vous partager avec nous une anecdote artistique ?
C’est une anecdote liée aux dessins que je faisais quand j’étais enfant. Mes parents m’ont un jour raconté qu’ils avaient été convoqués par la maîtresse qui s’inquiétait de mes dessins gris et noirs. Ceux-là ne traduisaient pas du tout une forme de tristesse mais simplement mon besoin de « maîtriser » des dégradés de gris, avant de pouvoir passer à la couleur.

